De l'incarcération des jeunes
Souvenez vous... La loi Dati abaissant l'âge minimum d'incarcération. A l'époque, c'est passer comme une lettre à la poste, bien trop distrait que nous étions par la réforme des retraites. Mais nous souhaiterions aujourd'hui revenir dessus, car si il est trop tard pour parler d'actualité, il n'est JAMAIS trop tard pour se questionner sur la légitimité d'une telle loi. A l'heure où nous parlons, les prison sont saturées, ce n'est pas un secret, à un tel point que nous semblions être obliger d'envoyer nos concitoyen se faire incarcérer chez nos voisin frontaliers... Alors quoi ? Devons nous laisser passer l'argent publique dans la construction de nouvelle prisons, alors que les logements sociaux manquent cruellement ? Ils semble que là aussi, le gouvernement ait trouvait une réponse : « avant de choquer l'opinion publique en construisant de nouvelles prisons, construisons quelques aéroports, ça passeras inaperçue... » Ce n'est pas la première fois qu'il se met le doigt dans l'oeil. Alors oui, il semble que le problème de fond, ce soit les priorités. Alors voilà : plutôt que de construire les logements qu'il faut pour les SDF qui semblent pousser comme de la mauvaise herbe, crise de l'emploi oblige, expulsons ceux qui squattent les logements gratos et relouons les plus de dix fois leur pris aux bobos, on aura de l'argent en plus pour construire des prisons. C'est vrai qu'il y a une recrudescence de l'insécurité. Et les acteurs principaux s'en sont les jeunes : preuves en est, écouter les infos, ce ne sont plus des délinquants, mais des JEUNES.
Oh, mais voyons un peu... Ne serait t il pas prouver que les inégalités sociales poussent à la délinquance ? Comment peut on vouloir enfermer des jeunes qui volent le sac d'une grand mère pour essayer de racler un peu de thunes, alors que nous ne lui offrons même pas la possibilité de gagner honnêtement cet argent ? Ne pensez vous pas qu'il vaudrait mieux se concentrer sur le fait de loger convenablement et de donner la possibilité d'un frigo plein à ces jeunes, plutôt que de les envoyés ramasser la savonnette en lieux et place d'éducation. Ne faudrait t il pas leur faciliter l'accès à la formation, à l'emploi, à l'autonomie bon Dieu ! Et pas seulement dans les discours, mais dans les actes...Mais non, ça, ça demande des efforts. Et une remise en question. A croire qu'avec Récréation, Tryo fut visionnaire.
Lola P. 2/11/12