Des promesses à l'emploi...

Publié le par Lola P.

Bon nombre d'entre nous aurons pu constater que le changement de gouvernement n'aura pas encore eu d'impact sur nos emplois (ou notre chômage), et que les promesses gouvernementales ne semblent pas avoir trouver les oreilles des pôle emplois et autres Manpower. En effet, depuis un bout de temps déjà on peut constater que l'emploi semble mirage et le chômage pavé au fond du godillot. Mais où en est concrètement cette réalité ?

Prenons la situation dans l'Oise, département en région parisienne, bassin principalement industrielle il y a encore quelques temps, principalement sans emploi aujourd'hui. Nous avons pris connaissance de deux cas, que nous nommerons X et Y.

X est une mère de famille avec deux enfants en bas âge à charge. Avant sa première grossesse, elle occupait un poste de secrétaire de direction à la sécurité aéroportuaire sur Roissy. Déjà à l'époque, les emploi dans l'oise se faisait rare, et la plupart des habitants devait faire en moyenne 45 min de trajet pour rejoindre leur lieux de travail. Après sa première grossesse, elle fut remercier, « restructuration du personnel oblige ». Elle est bac +5, diplômée, et aujourd'hui, avec deux enfants, elle n'est plus accepte nul part. Les raisons ? Son expérience et son niveau d'étude lui confère le droit à un salaire supérieur au smic, et ses deux enfants sont une source de dérangement aux yeux des entreprises. Au chômage depuis 4 ans maintenant, sa famille ne vit que sur le salaire d'une personne, et les administration lui coupe tout ses droits : sécurité sociale, CMU, cotisations... Cela fait même trop longtemps qu'elle ne travail pas, alors le pôle emploi ne lui propose aucune aide à la formation ou à la réinsertion. Sachant que deux enfants prennent du temps, et c'est bien normal, comment faire pour reprendre le chemin du travail, et sortir sa famille de la précarité ? 

Y, lui, est un jeune homme de 20 ans. Diplômé d'un BEP en usinage, il n'a pas trouver de travail à sa sortie d'école. Il habite chez sa petite amie, elle même mère de famille et en situation précaire. Y ne peut pas passer son permis à cause d'un manque d'argent, mais ne peut pas trouver de travail non plus à cause d'un manque de moyen de locomotion... Gênant me direz vous ? Oui. D'autant plus que cette famille se voit également fermer ses droits, qu'aucune aide concrète ne leur ai proposer, et que le manque d'argent les mènent à une impossibilité de payer leur loyer. La boucle est bouclée, sans emploi, et, menacés d'expulsion, bientôt sans toit. 

Et la situation est la même pour des milliers de personnes, qui ne se font taxer que de « profiteurs » alors même qu'il n'y a rien dont ils puissent profiter, ou de « branleurs », car les puristes du « quand on veut, on peut » ne veulent accepter le facteur gouvernementale comme le veto de la réussite dans ce cas précis. Les boites d'interims ferment par manque d'offres et orgies de demandes.

Alors sincèrement, pourquoi le gouvernement nous prends t il la tête avec des détaxations et re-taxations arbitraires qui nous mettent de la poudre dans les yeux, lancés tel un « voyez, nous agissons ! », et qui ne se résume que par « un pas en avant, deux pas en arrière, c'est la politique du gouvernement », déjà scandé lors des manifestations remontant à 2 ans et plus, alors que la moitié du pays ne trouvent déjà pas un emplois suffisant pour conserver un minimum de dignité... Et de chauffage ? 

Sans doute une réminiscence du travailler plus pour gagner plus, de la retraite reculer, de l'exportation des entreprises et des restructuration financières. Ce ne sont sans doute pas les seules raisons, mais elles ont leur poids dans la balance, et on à beau dire, nous avons peine à croire qu'un simple retour en arrière aura d'autres impacts que de discrédité encore plus (si il le faut) les actes du gouvernement, tel que nous l'a prouver la médiatisation intensive du « pourquoi pas » à la question du 35h. Non, ce qu'il faut, c'est du mouvement, ET VERS L'AVANT ! 

Lola P. 02/11/12

Publié dans JOURNAL PUBLIC

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